Témoignages d'adoptants
Destins croisés : Piram et sa nouvelle famille

Destins croisés : Piram et sa nouvelle famille

Aujourd’hui, nous partageons avec vous un témoignage inspirant : l’histoire de Pascale, adoptante de Piram, beagle réhabilité d’un laboratoire. 🐾

Avec une vie entière dédiée aux animaux, Pascale incarne l’amour inconditionnel et le respect qu’ils méritent. Découvrez son histoire et laissez-vous émouvoir par son parcours et ses mots pleins de sagesse. 🐕🐴🐓

« Je m’appelle Pascale, j’ai 63 ans et je suis à la retraite depuis 18 mois. Toute petite déjà, je me souciais de la cause animale. Issue d’un milieu agricole de la Somme (ferme de 17 hectares avec 6 enfants), les animaux ont toujours été ma priorité. Je sauvais les chatons abandonnés de mon village. Une année, j’en ai même accueilli 5 (heureusement, il y avait le lait des vaches pour les nourrir ! ). Mon premier chien nommé Piram fut un petit croisé, jeté d’une voiture dans ma rue. C’est en son souvenir que j’ai rebaptisé Gamma, notre beagle issu d’une réhabilitation du GRAAL.
Toute ma vie a été ponctuée par diverses adoptions. Mon premier chien en tant qu’adulte est arrivé par hasard chez nous un mois de février. C’était une croisée malinoise, nous l’avons appelée Belle. Elle cherchait refuge et a « frappé » à notre porte (ce n’est pas une blague !). Nous avions emménagé depuis peu dans la maison où nous habitons toujours et nous avons entendu gratter à la porte. C’était elle. Elle venait de nulle part… Ce fut de même pour notre premier chat. Il n’était pas le bienvenu chez nos voisins et nous a choisi. Il nous rejoignait dans notre lit toutes les nuits et a fini par rester en accord avec eux.
Puis se sont succédés chiens et chats issus tous d’abandons, d’associations… Nous avons eu jusqu’à 10 chats en même temps, tous issus de sauvetage ! Nous avons recueilli notre premier équidé quand nos enfants avaient une dizaine d’années. N’ayant alors pas de pré à côté de la maison, les enfants se relayaient pour la conduire (ponette camarguaise) dans une pâture tous les matins avant l’école. Je passe tous les détails.
Nous avons pu agrandir notre petit domaine grâce à l’achat de terrains agricoles autour de la maison. Une trotteuse de réforme est arrivée puis un âne puis deux doubles poneys issus d’association lors du décès de notre première ponette (36 ans). Nous avons toujours concilié vie professionnelle et animaux sans jamais que ces derniers n’en pâtissent.
J’ai choisi d’adopter un chien de laboratoire car c’était mon grand souhait depuis longtemps. J’avais déjà essayé d’en adopter un quand on a recueilli Nouga (issu de maltraitance SPA et actuelle copine de Piram). Piram est un adorable petit beagle. Nous avons fait preuve de beaucoup de patience avec lui. Il est sorti du laboratoire à presque deux ans avec beaucoup de traumatismes psychologiques. Il nous a fallu 15 jours pour le faire rentrer dans notre intérieur. Au début, nous devions l’attraper à deux avec mon mari pour le faire dormir dans un petit espace avec des câlins tous les soirs et tous les matins. Et maintenant, c’est vraiment un pur bonheur pour lui et pour nous. J’ai oublié de parler de nos poules mais rassurez-vous, nous ne les mangeons pas car nous sommes végétariens depuis très très longtemps (quasi végan en ce qui me concerne).
Pour conclure, je voudrais dire que c’est un vrai bonheur de vivre parmi les animaux mais il faut être bien conscient de l’investissement que cela représente. L’animal n’est pas un jouet (que l’on offre à Noël…). C’est un être vivant qu’il faut respecter, chérir et il faut aussi lui assurer son bien-être jusqu’à la fin de sa vie. »

Un grand merci à Pascale pour son magnifique témoignage et pour tout l’amour et le soin qu’elle et sa famille offrent à leurs protégés, en particulier à Piram (ex Gamma), ce beagle réhabilité qui a trouvé une nouvelle vie pleine de douceur à ses côtés. 🧡

Pour encourager la retraite des animaux utilisés en laboratoire, soutenez le GRAAL.