Depuis 2005, date à laquelle le GRAAL a initié le concept de retraite des animaux de laboratoire, notre association se bat pour un droit de retraite obligatoire pour ces animaux issus des unités de recherche, quelle que soit leur espèce (chiens, primates, rats, souris, lapins, chats, chevaux, poissons, cochons, moutons…).

Ils sont près de 2 millions dans les laboratoires français.
LA PLUPART D’ENTRE EUX VONT ÊTRE EUTHANASIÉS EN FIN DE PROTOCOLE, même si beaucoup de ces animaux, chats, chiens, chevaux, primates, oiseaux, poissons, animaux de ferme, rongeurs, pourraient connaître une vie de famille ou une vie en parc animalier après les protocoles de recherche.
En effet, lorsqu’ils sont en bonne santé et lorsque les expérimentations sont de gravité légère à modérée, ces animaux peuvent en effet prétendre à une seconde vie hors des laboratoires, en somme, à une retraite bien méritée après des mois voire des années passées dans le monde de la Recherche.

Depuis 2005, le GRAAL organise au plan national la retraite de ces animaux de travail.
Depuis le démarrage de l’action, ce sont plus de 7 500 animaux qui ont ainsi pu sortir des laboratoires, grâce à l’action unique du GRAAL et à l’implication d’unités de recherche sensibles à la cause animale et la collaboration avec des refuges d’accueil adaptés.
Mais cette situation repose aujourd’hui entièrement sur les bénévoles du GRAAL et le volontariat de laboratoires impliqués. Au nom de l’éthique, d’une science responsable, il faut aujourd’hui permettre à TOUS les animaux pouvant sortir indemnes des laboratoires de bénéficier d’un droit de retraite OBLIGATOIRE.

Les signataires de la présente pétition revendiquent :

1. La fin des euthanasies de convenance en laboratoire (non justifiées sur le plan médical)

2. La création d’une retraite obligatoire, inscrite dans les protocoles de recherche et mise en œuvre sans dérogation pour tous les chats, chiens, chevaux et primates. Soutenue par un vaste réseau de Refuges SPA et de parcs animaliers tels le zoo-refuge Les Terres de Nataé (Morbihan), le refuge de l’Arche (Mayenne) et Tonga Terre d’Accueil (Loire) qui ont déjà accueilli de nombreux animaux issus de laboratoire, cette revendication est juste, légitime et opérationnelle techniquement et économiquement.

Cette revendication s’appuie sur les dispositions de la directive européenne 2010/63/UE relative à la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques (point 26 du préambule, articles 19, 27, 29 à 31), du décret 2013-118 du 1er février 2013 et du code rural et de la pêche maritime.

En signant cette pétition, vous permettrez à plusieurs milliers d’animaux de connaître une retraite belle et digne chaque année.